En 2011, le projet de l’agrandissement et de la modernisation du stade de Roland Garros ne faisant pas l’unanimité, la solution d’un nouveau stade dans banlieue parisienne était la plus crédible.

Situé à la Porte d’Auteuil, Roland-Garros s’est vu contraint à déménager vers la banlieue. Quatre emplacements candidats étaient à l’étude : Versailles, Marne-la-Vallée, Evry et Gonesse.

D’après les partisans du déménagement, ces emplacements étaient bien pour accueillir le plus grand tournoi de Tennis. La fédération parlait de ses préférences et notamment du site de Versailles surtout en termes d’image. Le projet d’un déménagement a pris beaucoup plus d’ampleur une fois que les personnalités politiques se sont déclarées hostiles à un agrandissement du site de Roland Garros dans la capitale.

Déménager un tournoi en banlieue, n’était pas une première dans le monde de la petite balle jaune. Rappelons le que les tournois du Grand Chelem n’ont pas toujours évolué dans la même ville, à titre d’exemple l’US Open était initialement organisé dans la banlieue de New York avant de déménager dans la ville en 1978.

Roland-Garros a besoin de 25 hectares pour être à la hauteur des autres sites du Tournoi du Grand Chelem, il ne pouvait pas les trouver à l’intérieur de Paris. S’il déménage à Versailles il y aura une possibilité d’un branchement sur le RER par l’ancienne voie ferrée de l’armée, et la possibilité de vastes parkings. Néanmoins, il n’y aurait pas que des avantages à déplacer Roland Garros dans la banlieue. En effet, le coût d’un tel déménagement serait évalué à 600 millions d’euros, selon la FFT. Trois fois plus qu’un simple agrandissement de stade.

C’est justement pour toutes ces raisons que la décision du déménagement a été délaissée, après 2 ans de réflexion et d’études approfondies. En effet, le 13 février 2011, l’agrandissement et la modernisation du site historique a été opté, ce choix historique est tourné vers un avenir prestigieux, innovant et à forte connotation environnementale.
Le nouveau stade permettra de répondre aux trois problématiques de départ posées par la FFT :

– Disposer d’installations « couvrables » pour pouvoir assurer la continuité du jeu en cas d’intempérie.

– Offrir davantage de confort et d’espace à l’ensemble des populations du tournoi (joueurs et public notamment).

– Proposer un stade doté d’infrastructures modernisées en termes de conditions d’accueil, d’informations, de services et d’animations.

Au total, la FFT disposera de 35 courts en terre battue répartis sur son site historique (18, dont celui du jardin des Serres), sur le stade Jean-Bouin et sur le « petit » Jean-Bouin, mais également d’un Centre National d’Entraînement flambant neuf. Totalement adaptée aux exigences du haut niveau, cette « académie fédérale » verra le jour sur l’actuel stade Georges-Hébert, situé à portée de balle du court Philippe-Chatrier.

Dès 2016, le nouveau Roland-Garros sera inauguré sur son site historique. Croyez-vous que Federer ou Nadal seront là pour le Baptême ?

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