Dès que j’ai déménagé à Paris, j’ai senti que ma vie allait se chambouler d’un extrême à un autre. Moi qui suis provincial de souche, habitué aux grands espaces, au calme des plaines et à la verdure, je me retrouvais cloitrer dans un 16m² au 3ème étage sans ascenseur.
Mes voisins du haut étaient adeptes du tapage nocturne : musique hyper puissante et tournois de football improvisés dans l’appartement. Ceux d’en face ignoraient le sens du mot hygiène, à chaque fois qu’ils ouvraient leur porte, une odeur nauséabonde investissait les escaliers et en plus leur chien avait une dent contre moi et n’arrêtait pas d’aboyer à chaque fois qu’il m’apercevait… Ceux du bas excellaient dans l’art des disputes, à raison de deux fois par jour, une tôt le matin et une dernière en fin de soirée, vers minuit.

Un soir, une chanson de Gérard Blanc qui passait à la radio m’a titillé le cerveau. Voici ces paroles  :

Je déménage

Je change
De voisin d’en face, de chat de gouttière
De marchand de glace, de rire d’écoliers
Je change
De cage d’escalier, d’ascenseur en panne
D’antenne de télé, et d’excuses qui dédouanent
Je change
De chien qui aboie, de langues de vipère
De comment ça va ? Et d’amours solitaires

« devis de déménagement sans connaître ma future résidence. Au final la chance était de mon côté car j’ai réussi à trouver un studio très sympathique dans le centre ville de Vincennes où le cadre de vie était largement meilleur.

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