Depuis hier la trêve hivernale est finie. Pour cette année environ 100 000 familles sont « expulsables » et contraints de déménager, s’il trouvent un logement, entre le 15 mars et le 31 octobre prochain.

En 2010, le nombre d’expulsion par la force publique a augmenté de 10% par rapport à 2009 et 50 000 familles déménagent avant le passage de la police afin de garder leur dignité. Le sujet ne fait jouir ni les autorités publiques, ni les propriétaires ni les locataires.

Pour les autorités publiques la mise en application d’une expulsion est un moment très difficile pour les forces de l’ordre qui sont très sensibles aux familles n’ayant pas les moyens et surtout lorsqu’ils ont des enfants à leurs charges.
Les propriétaires n’ont pas vraiment le choix non plus, or malgré les défauts de paiement des loyers sur une période donnée (allant jusqu’à 2 ans parfois), ils continuent tout de même à payer les charges locatives : ce qui est injuste.
Les locataires sont les plus grands perdants dans les affaires d’expulsion. Ils arrivent souvent à cette situation suite à une perte d’emploi ou à un surendettement. Leur expulsion a des conséquences psychologiques et sociales très graves : perte de dignité, de confiance… pour assurer le logement des enfants certaines familles se voient obligées de les confier à d’autres membres de leur famille ou à des amis proches.

Les quelques solutions existantes à l’heure actuelle sont : les logements solidaires et les logements sociaux d’urgence mais vu le nombre de sans logement potentiel les possibilités de sauvetage de ces familles sont très limitées.

Nous conseillons les familles qui ont décidé de déménager de plein gré de louer un camion de déménagement pour deux jours (environ 200€) et demander l’aide quelques amis. Sinon rapprochez vous des services sociaux qui pourront prendre en charge le prix de votre déménagement.

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