03
Avr 2019
Un déménagement partiel
Bien des raisons peuvent nous inciter à ne faire qu’un déménagement partiel. Et suivant la situation, ces déménagements partiels seront très différents: un ou deux meubles que l’on donne, la moitié de nos biens à déménager ou encore une partie à jeter. Le volume se trouvant moindre, on aurait tendance à faire l’impasse sur l’organisation, mais est-ce une bonne idée?
Faire participer les amis
Si l’opération consiste à donner quelques meubles à des amis, comme un canapé ou un réfrigérateur, il est tout à fait envisageable qu’eux même viennent les déménager. Mais quand on veut soit déménager, soit se débarrasser de la moitié de ses biens, il faut vraiment s’organiser. Cela veut dire prévoir ce qui part, ce qui reste et surtout trouver le moyen de bien le faire savoir. Pour cela, on peut avoir recours à un jeu d’étiquettes de couleur: c’est un moyen simple et efficace pour que nos amis sachent ce qu’ils doivent faire des différents meubles.
Faire appel à un déménageur
Un déménagement partiel va demander autant d’organisation, si ce n’est plus, qu’un déménagement complet. Pourquoi? Parce que lorsque les déménageurs vident un logement, il y a peu de chance qu’ils y oublient quelque chose: cela se voit tout de suite. Dans un déménagement partiel, comment peuvent-ils être certains que ce buffet au milieu du salon doit rester là ou il est et que le lave vaisselle doit être chargé dans le camion? C’est pour cela qu’il faut être très explicite lors de la visite technique afin que le déménageur puisse établir une liste précise de ce qui part et/ou reste. Enfin, le jour J, il ne faut avoir aucune hésitation, ce qui risquerait de perturber l’équipe de déménagement. (ça part? Ça reste?) Cela implique un grand travail de préparation en amont avec la technique des post-it de couleur. Et surtout, on ne délègue pas, on est présent!
Se débarrasser des meubles
Il arrive qu’un déménagement partiel soit envisagé pour se débarrasser des anciens meubles en vue de nouvelles acquisitions. Et souvent, les clients font l’erreur de ne mentionner que les meubles que les déménageurs devront transporter jusqu’à des associations, comme Emmaüs par exemple, ou dans une déchetterie. Ils ne prennent pas du tout en considération les meubles qu’ils vont laisser sur le trottoir pour les encombrants. Pourtant, le jour du déménagement, ils demandent en toute innocence de les descendre jusque dans la rue. Mais attention, puisque cette manutention n’est pas comprise dans le devis de déménagement initial, elle va entraîner un surcoût. Il ne faut donc pas hésiter à bien détailler toutes nos attentes: à donner, à jeter ou à déposer en bas de l’immeuble.
Avoir plusieurs adresses de livraisons
On peut également avoir un déménagement avec deux ou trois adresses de livraisons différentes, en cas de séparation ou de dispatching de meubles dans plusieurs résidences par exemple. Là encore, il faut être très vigilant quant au repérage des meubles. Surtout si les adresses d’arrivées sont très éloignées les unes des autres car il sera d’autant plus compliqué de rapatrier «le guéridon mal dirigé». On utilise alors autant de post-it de couleur qu’il y a d’adresses de livraisons: c’est grâce à cela que les déménageurs vont pouvoir organiser le chargement de leur camion de manière à avoir accès aux meubles au fur et à mesure des différents points de chute.