Fin 2011, des ayants droit du cinéma et de la vidéo (syndicats professionnels APC, FNDF et SVEN) ont engagé une action en justice à l’encontre de quatre sites de streaming : Allostreaming.com, Alloshowtv.com, Alloshare.com et Allomovies.com.

Auparavant,répondant à une notification accusant Allostreaming.com de contrefaçon, Google avait déjà retiré le site de son moteur. Faute d’apparaître dans les résultats de recherche, le site a vu son trafic fondre.

Pour contourner le déréférencement de leur domaine, ils disposent désormais du site iallostreaming.com. Les résultats de Google font par ailleurs apparaître des sites assez comparables : allostreaming.us et allostreaming-fr.com.

Outre le fait que tenter de bloquer les sites de téléchargement est aussi vain que d’empêcher la marée de monter, cela va valoir à tous les bloqueurs une vague d’attaques d’Anonymous & Co. D’ailleurs, cela n’a pas tardé à arriver, les hacktivistes Anonymous revendiquent de nombreuses attaques pour contester la fermeture de MegaUpload et les projets de lois SOPA et PIPA. Ils ont successivement attaqué les sites de la RIAA, de la Hadopi, de l’Élysée, mais aussi du FBI, d’Universal, de la MPAA et même le site Copyright.gov.

Serait-ce la fin de l’internet libre ou au contraire le début d’une nouvelle ère, une révolution d’un nouveau genre, où les utilisateurs finaux ont leur mot à dire ?

La réponse ne saurait tarder, tous les professionnels du métier s’accordent à dire que la fin de cette bataille cybernétique interviendra rapidement, car les dispositions mises en place par les Hacktivistes sont de gros moyens de pression, non pas à l’encontre des fournisseurs d’accès et des sites vendeurs de médias, mais à l’encontre des gouvernements eux-mêmes.

Nous serons donc rapidement fixés quand à l’avenir de l’internet libre.

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